L’Histoire

Le lacrosse était autrefois un rituel Amérindien, une pratique religieuse et sacrée, destinée à la fois à honorer les dieux et à marquer les événements importants dans la vie des différentes tribus le pratiquant. Ses origines remontent au XIè siècle, le jeu était disputé par plusieurs centaines de joueurs sur un terrain de 500 à 3000 mètres. Le lacrosse est aujourd’hui le seul sport dans lequel les Iroquois (la ligue de six nations amérindiennes de langues iroquoises) sont représentés sur le plan international.

« Lacrosse » ?

Les missionnaires jésuites français sont les premiers européens à découvrir le jeu au XVIIè siècle. Parmi eux Jean de Brébeuf, par ailleurs ethnologue et écrivain, relate le jeu sous le nom de la « crosse » en référence à la forme du bâton pastoral des Evêques.

Au fil de temps, le jeu va intéresser de plus en plus les colons qui vont se le réapproprier à partir de la seconde moitié du XIXè siècle, en créant les règles et les codes qui vont le modeler. Le sport commence à être pratiqué par les jeunes gens fortunés au sein des universités américaines et canadiennes le long de la Côte Est. Le lacrosse fera même une brève apparition aux Jeux Olympiques au début du 20ème siècle.

#growthegame

Au cours des trente dernières d’années, le lacrosse est devenu de plus en plus populaire au sein des universités américaines et canadiennes, les premières leagues professionnelles naissent à partir des années 80, avec la National Lacrosse League, la Major Lacrosse League, plus tard la United Women’s Lacrosse League.

Le lacrosse est décrit comme le « fastest sport on two feet», il est aussi le « fastest growing sport », y compris en Europe. Les premiers clubs belges voient le jour dès 2010, on en compte une dizaine au total en 2017. Premier objectif : grow the game, et ce en visant les plus jeunes, le futur du sport.

La Fédération Internationale de Lacrosse (FIL) travaille par ailleurs avec le Comité Olympique International pour faire reconnaître le lacrosse comme discipline olympique et l’inscrire à nouveau au programme officiel.